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Editions de poésie

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Peu dire, mais le dire avec des mots bruts, une syntaxe sans fioritures. Avec une voix rugueuse, si elle est juste. Vincent Alvernhe écrit des poèmes comme des villages abandonnés. On passe dans une rue de mots où le vent siffle, puis une autre, jusqu’à l’espace qui s’ouvre, et tout est habité. Ne me demandez pas comment ça marche. ça marche. S’y trouvent l’amour, la fragilité et la force des choses, une invite à choisir ce qui compte vraiment.


Gilbert Houbre n’a pas son égal pour glisser dans une vision d’éden un petit dérèglement qui nous parle. Un peu d’inquiétude dans nos tentatives d’être heureux et réunis. C’est en rebond qu’il nous touche, car ses images sont persistantes, qui suscitent une rêverie ouverte. Le mystère, c’est ce qu’on n’a jamais fini de comprendre.        
J-M B

 

Vincent Alvernhe Les oublis

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