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Représentée en 405 avant Jésus-Christ, un an après la mort de son auteur, Iphigénie à Aulis est peut-être le chef-d’oeuvre du poète Euripide, le dernier des trois grands tragiques grecs. Après avoir mis en scène une première fois la figure d’Iphigénie dans le rôle de la prêtresse d’Artémis en Tauride, il revient sept ans plus tard à cette héroïne pour évoquer l’épisode le plus célèbre de sa légende, celui qui confronte la jeune fille au verdict d’un oracle terrible : seul le don de sa vie sur l’autel de la déesse Artémis permettra le réveil des vents nécessaire au départ de la flotte grecque vers Troie. C’est dans cette bouleversante tragédie du sacrifice qu’Euripide montre le plus sa « modernité », celle qui fait cohabiter le mythe et la réalité politique, le pathétique et le débat, la raison et les passions, la fragilité et la force, le registre du familier et celui de l’héroïsme le plus noble.
Le peintre : Harris Xenos
Le livre : Iphigénie à Aulis
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