Que cherchons-nous en nous-mêmes et jusqu’au fond de la langue si ce n’est à échapper à l’étroit, à ce qui de nos vies et de nos pensées nous emprisonne ou nous rétrécit. Nous cherchons à naître à ce quelque chose qui nous habite mais que nous ne saisissons pas, à accéder à ce territoire d’avant les mots, ancien et à venir, qui scintille au fond de la parole, cette langue mélangée de corps.
Ce territoire est inépuisable, et il est à tout le monde.
Ce territoire est infini comme le réservoir du langage.
Nous sommes plus grands que nous.
À charge pour le poète d’en donner témoignage.
Claudine BOHI Naître c'est longtemps Prix Mallarmé 2019
Extraits
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